Faire face au parcours PMA, c’est d’abord faire face au choc de l’annonce (Pourquoi moi, pourquoi nous? De quoi me parle ce médecin? Je ne ressens rien… ou des tas de sensations, sentiments et pensées traversent mon corps!), c’est comprendre que l’idéal de faire un bébé naturellement, à deux, va être chamboulé et que la médecine va s’en mêler ( infirmières, médecins, secrétaires, psy, mutuelle, etc.), c’est à la fois en vouloir à la terre entière et se sentir coupable, c’est mettre le couple à l’épreuve, c’est l’attente (parfois longue et insoutenable), c’est être prêt à tout, ça peut devenir une obsession, ce sont des ascenseurs émotionnels, et j’en passe.
Faire face au parcours PMA c’est aussi finir par attendre un enfant, et parfois cela se passe dans la crainte que tout s’arrête, que le rêve se brise. C’est parfois vivre dans l’angoisse.
Faire face au parcours PMA, c’est aussi prendre la décision de le reprendre pour un deuxième ou troisième enfant, en connaissance de cause.
Je suis convaincue qu’un enfant se fait en harmonie avec le corps et l’esprit et suis consciente des répercussions psychologiques que peuvent avoir le traitement, les échecs, les craintes engendrées lors des prélèvements ou transferts, les espoirs et désespoirs, le sentiment de culpabilité, sur la femme mais également sur le partenaire et le couple.
Un soutien particulier me parait nécessaire pendant ces épreuves. La souffrance engendrée par l’infertilité résonne différemment selon l’histoire de chacun et peut faire resurgir des souvenirs douloureux, anciennes blessures non résolues, avec le risque de ne pas pouvoir faire la part des choses et de les inscrire dans un scénario répétitif du malheur.
Je vous accompagne pour surmonter ce parcours. Je vous propose un soutien en vous écoutant, en posant des mots sur ce que vous vivez et ne parvenez peut-être pas à exprimer. Je vous invite à vous poser un moment et à vous laisser aller à votre expression.